Les autorités de la concurrence ayant donné leur accord, la nouvelle entité existe donc officiellement.

Comme prévu, c’est Jacques Veyrat – jusqu'alors Président de Neuf Telecom - qui a été nommé PDG. Le nouveau groupe ambitionne de représenter une réelle alternative face à France Télécom en devenant le numéro deux de la téléphonie fixe en France. Sa puissance, bien que dérisoire face à l’opérateur historique, risque de faire beaucoup de mal aux petits opérateurs - dont Neuf Télécom et Cegetel sont également les principaux grossistes de services dégroupés - limitant leur capacité à baisser leurs tarifs et risquant même d’entraîner un mouvement de concentration.

Pour ce qui est des clients finaux, le groupe devrait réunir très rapidement les deux réseaux et prévoit de couvrir 70 % de la population pour le haut débit d’ici quelques mois. Son ambition est de proposer aux clients des services "plus accessibles, plus complets, plus performants et plus sûrs" mais non pas moins chers.

Point noir de cette fusion : le volet social. Un plan de restructuration est annoncé, mais le nombre des licenciements n’est pas encore connu. Des rumeurs parlent de 600 postes mais la direction de Neuf Cegetel refuse de confirmer ou d’infirmer ce chiffre.

Source: Réseaux&télécoms