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IMS, clé de voûte IP des futurs réseaux d'opérateurs

Samedi 13 août 2005 @ 08:14:26  |  Auteur: compaq
Rechercher dans Telecom info divers
L'IMS forme le socle des futures infrastructures télécoms. Ces réseaux tout IP permettront la mise en place de réels services de convergence voix-données ou fixe-mobile.
Montrer une vidéo enregistrée du dernier match de football à deux interlocuteurs sur leurs téléphones 3G respectifs en même temps qu'on leur parle : ce type d'application à venir, où plusieurs services et plusieurs correspondants se combinent durant une même session, illustre l'un des apports intrinsèques de l'architecture IMS (IP multimedia system) .

Anticipant la conversion des infrastructures de réseaux de télécoms au transport tout-IP, l'IMS est une architecture cible, dont la généralisation ne pourra être que progressive. « L'IMS est complexe, car il ambitionne de remplacer les réseaux téléphoniques traditionnels », explique Frédéric Potter, cofondateur et directeur technique de Cirpack.

L'IMS joue le rôle de couche logique intermédiaire entre, d'un côté, les terminaux et les réseaux de transport orientés IP et, de l'autre, les services applicatifs de télécoms (voix sur IP, push-to-talk ou messagerie instantanée). Elle met en oeuvre certaines fonctions techniques (mécanismes de contrôle et signalisation) entre différents équipements au coeur d'un réseau d'opérateurs, en recourant au protocole de signalisation SIP (Session initiation protocol) standardisé par l'IETF (l'organe de normalisation technique d'internet). Indépendant de la nature des données transportées, SIP apporte en outre la détection de la présence de l'abonné, que connaissent bien les utilisateurs de messagerie instantanée sur Internet.

Un grand nombre de fonctions logiques

L'architecture IMS a été définie par le consortium 3GPP (Third Generation Partnership Project), qui spécifie les normes applicables dans les réseaux cellulaires de troisième génération. Il s'agit de la spécification 3GPP version 5 de l'UMTS, qui incluait déjà les spécifications HSDPA apportant le haut-débit sur le lien radio descendant. La version 6, en cours de finalisation par le 3GPP, a défini une deuxième phase d'IMS, qui précise notamment les conditions d'interconnexion avec des réseaux à commutation de circuits.

Rappelons toutefois que la plupart des réseaux cellulaires 3G déployés actuellement en technologie W-CDMA, particulièrement en Europe, s'appuient encore sur la version 3GPP, dite version 99, antérieure à la version 5. En dépit de sa genèse, l'IMS n'a pas besoin intrinsèquement d'un réseau cellulaire de troisième génération pour être mis en oeuvre. Il peut très bien s'adosser à un réseau dorsal de paquet IP pilotant un réseau cellulaire GPRS ou Edge, cette technologie étant indépendante de la couche d'accès. C'est déjà le cas des services mobiles push-to-talk , déclarés comme pré-IMS, et qui, aujourd'hui, s'adossent à un réseau cellulaire GPRS de paquets de deuxième génération.

Les composants d'une infrastructure IMS incluent une kyrielle de fonctions logiques théoriques. Libre aux équipementiers de les matérialiser par autant de serveurs dédiés. La fonction centrale est assurée par le contrôleur de sessions (ou CSCF). Elle se subdivise en trois sous-fonctions de base : serveur proxy (P-CSCF), fonction d'interrogation (I-CSCF) et fonction de service (S-CSCF). Pour simplifier, ces trois fonctions traitent les requêtes qui émanent des terminaux se connectant à un réseau IMS, ce qui suppose d'identifier et d'authentifier les abonnés. Les requêtes sont ensuite routées vers les bons services d'applications à l'aide du protocole SIP. Outre ces fonctions de base, c'est aussi à ce niveau qu'est traitée la base d'abonnés HSS contenant leur profil, équivalent de la base HLR (Home location register) d'un réseau cellulaire GSM, et le serveur de règles PDF (Policy decision function) , qui gère la qualité de service en fonction des caractéristiques du terminal et de sa liaison de raccordement. La fonction de gestion des flux multimédias (ou MGCF) s'assure que la signalisation et le protocole SIP pourront interfonctionner avec d'autres signalisations et d'autres protocoles, via notamment les passerelles d'interconnexion avec les réseaux commutés traditionnels (RTC et RNIS) gérant les différentes signalisations traditionnelles.

Découplage entre réseaux d'accès et applications

Dans un réseau de télécommunications IMS, la notion de commutation disparaît au profit de la notion de sessions établies avec des serveurs d'applications multiples, un peu à l'image des serveurs softswitches qui gèrent la téléphonie sur IP sur les réseaux de nouvelle génération.

Au cours de ces sessions, toutes sortes d'échanges peuvent s'enchaîner ou se marier, tant au niveau du contenu (voix, images, vidéo et texte) qu'au niveau du nombre d'interlocuteurs. L' IMS rend plus aisé le déploiement de tout type de service télécoms s'appuyant sur un transport IP (téléphonie, visioconférence ou partage de contenu).

L'autre différence architecturale d'importance tient au découplage entre, d'une part, le réseau d'accès, formé du terminal et du lien télécoms qui le connecte, et, de l'autre, les applications matérielles par les services offerts, IMS s'intercalant au milieu d'eux, au niveau du contrôle de session. Ce découplage entre l'accès (le terminal) et le contrôle de session des fonctions de gestion des services offerts à ce terminal s'illustre dans le cas de la qualité de service. Lorsqu'un nouveau terminal se connecte à un réseau IMS, ses caractéristiques sont identifiées par le serveur proxy P-CSCF, lequel reroute ses informations sur le serveur de règles PDF, qui, en retour, peut interagir sur le canal télécoms d'accès pour adapter la qualité de service aux caractéristiques du terminal.

Du point de vue de l'opérateur, une infrastructure IMS a pour but d'éliminer le coût et la complexité du réseau et de l'informatique liés au développement d'une architecture spécifique par service. Le déploiement de chaque nouveau service télécoms oblige encore aujourd'hui l'opérateur à développer toutes les briques réseaux et informatiques sous-jacentes.

En permettant à de multiples services à valeur ajoutée d'être activés sur un même canal de transport grâce à une mise en place facilitée, IMS évite surtout aux opérateurs d'être cantonnés au rôle de fournisseurs de conduits à haut débit, en leur générant des revenus supplémentaires par abonné provenant de ces services à valeur ajoutée. Il n'en reste pas moins qu'IMS s'apparente aujourd'hui à un vaste puzzle technologique. Il faut en assembler les éléments, tâche actuellement dévolue aux équipementiers et opérateurs télécoms qui travaillent main dans la main à cette fin. Une oeuvre de longue haleine.

Premiers services pré-IMS comerciaux en Europe

Le service push-to-talk version IP disponible chez certains opérateurs (dont Bouygues Telecom en France) est souvent présenté comme un service préIMS. En effet, il s'appuie aujourd'hui sur un réseau cellulaire GPRS et sur IP pour offrir des services de type talkie-walkie. Le service de partage de vidéo que l'opérateur italien cellulaire TIM (filiale de Telecom Italia) lance au deuxième trimestre 2005 permettra à deux abonnés (ou plus) de se partager des images en direct ou un clip enregistré, tout en se parlant.

TIM utilise, ici, une infrastructure IMS de Nokia. France Télécom expérimente le carnet d'adresses dynamique avec des abonnés d'Orange. Grâce à l'utilisation de la fonction Présence de l'abonné, l'utilisateur d'un téléphone mobile pourra savoir si son correspondant est disponible sur son propre mobile, s'il préfère être contacté par SMS ou MMS, ou s'il ne souhaite pas être joint.

Source: www.01net.com

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