Les 650 agences de France Télécom sont dans le collimateur des responsables de l'entreprise. Selon Le Parisien, plus de 11 000 postes sur 45 000 sont susceptibles de disparaître dans le réseau d?agences commerciales.
En effet, les investisseurs de plus en plus nerveux, voient d'un mauvais ?il la « surpopulation » de main d'?uvre peu rentable qui existerait au sein des anciens monopoles. Rappelons qu?au moment de la première tranche de privatisation, un plan de reconversion avait été signé avec les partenaires sociaux. Résultats : 14 000 salariés de plus de 55 ans ont obliqué vers la sortie avec une perte de rémunération de 30% entre 1996 et 2001. France Télécom devra faire preuve de beaucoup de doigté dans la gestion de ces restructurations pour ne pas froisser la susceptibilité des syndicats qui viennent de condamner la suppression d?emplois chez Equant. Un déchaînement social ne serait pas du goût de certains à quelques mois d'échéances politiques majeures. Toujours est-il, qu?une autre épée de Damoclès menace l'opérateur avec une capitalisation boursière qui fond comme neige au soleil (44 milliards d'euros). La crainte ; l'éjection de l?opérateur français de l'indice Stoxx 50 enfonçant un peu plus le titre dans ses plus-bas.

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