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DSL : deux à trois fois moins cher que les LS

Samedi 02 juillet 2005 @ 17:20:18  |  Auteur: compaq
Rechercher dans Telecom info divers
Economiques et souples, les liaisons DSL fournissent une qualité de service similaire à celle des liaisons spécialisées.
Si les connexions DSL (Digital Subscriber Line) rencontrent un grand succès auprès des PME, c'est d'abord grâce à leur coût, deux à trois fois inférieur à celui des lignes spécialisées (LS) pour des débits garantis allant jusqu'à 2 Mbit/s. « La technologie DSL était la seule capable de couvrir l'ensemble de nos besoins pour un coût raisonnable », illustre Gérard Denis, responsable informatique du voyagiste Allibert. « À configuration identique, nous avons divisé nos coûts par deux, sans différence perceptible de qualité », constate Gérard Denis. « L'avantage des technologies DSL par rapport à la fibre optique est le coût de la liaison. À débit équivalent, l'écart de tarif varie de un à cinq. En revanche, la fibre est théoriquement plus fiable en termes de disponibilité et de qualité de bande passante », confirme Jean-Luc Henry, directeur informatique d'ORC Image & Stratégies d'Employeur, une agence de conseil en communication ressources humaines de 120 personnes. « Auparavant, nous utilisions différentes technologies - fibre optique, lignes spécialisées, Numéris -, en fonction de la taille de nos huit agences. Aujourd'hui, elles sont toutes interconnectées grâce à des liaisons ADSL, TurboDSL ou SDSL », ajoute-t-il.

Les entreprises migrent généralement au moment où le contrat qui les lie à un opérateur de lignes spécialisées arrive à échéance. En plus des économies qu'elles réalisent, les petites structures apprécient la simplicité et la souplesse de mise en oeuvre des technologies DSL. « Nous pouvons faire évoluer notre réseau en fonction de nos besoins sans tout remettre en cause », illustre Jérôme Mercier, responsable systèmes et réseaux de l'Union de recouvrement des organismes de sécurité sociale (Unica). Cet organisme de 65 personnes a abandonné ses lignes spécialisées France Télécom pour des liaisons Global IP d'Altitude Telecom reposant sur diverses technologies : TurboDSL, SDSL, WDSL, BLR, etc.

L'utilisation : de l'e-mail au site central

Les entreprises exploitent généralement deux technologies DSL : Symetric DSL (SDSL) et Asymetric DSL (ADSL). L'ADSL traditionnelle est parfois employée comme ligne de secours d'une liaison SDSL principale, ou lorsque les débits nécessaires sont peu importants et supportent l'asymétrie de la liaison. En revanche, SDSL remplace généralement les anciennes liaisons louées. Cette technologie propose un temps de transit deux à trois fois inférieur à celui de l'ADSL et une disponibilité supérieure à 99,8 %. Deux paramètres idéaux pour la téléphonie sur IP et les applications transactionnelles.

« Nous avons un rôle de FAI et d'hébergeur d'applications transactionnelles auprès de nos adhérents. Depuis peu, notre plate-forme d'accueil téléphonique exploite la VoIP. Une liaison SDSL est idéale pour ce type de configuration », illustre Jérôme Mercier, de l'Unica. « Les accès SDSL professionnels permettent aussi de gérer des priorités de flux ou de raccorder un lien de secours en cas d'incident sur le lien nominal », explique Sébastien Lot, consultant réseaux d'entreprises chez Siticom.

Les débits symétriques garantis de SDSL peuvent atteindre 2 Mbit/s et jusqu'à 4 Mbit/s en SHDSL (Single-Pair High-Speed Digital Subscriber Line). Un élément parfois important. « Notre liaison SDSL entre Paris et le siège nous permet de sauvegarder des données critiques. En ADSL, cela serait impossible car le débit d'émission du siège vers Paris serait trop faible », explique Gérard Denis chez Allibert.

Qu'il s'agisse d'accéder au système de gestion centralisée, de consulter l'Intranet, d'échanger des e-mails ou d'imprimer à distance, la liaison DSL est considérée comme critique. « Nous échangeons en permanence des informations en temps réel avec nos clients et nos fournisseurs. La bonne réception d'un ` Bon À Tirer " par e-mail est tout aussi critique que l'envoi du fichier de l'annonce au support presse ou que la mise en ligne de celle-ci sur un site Web », estime Jean-Luc Henry, d'ORC. Même constat à l'Unica : « Les deux réseaux sont critiques, car nous hébergeons des applications très sollicitées de part et d'autre », explique Jérôme Mercier.

Les services associés à la liaison ont aussi leur importance. Les PME délèguent généralement les plus critiques d'entre eux à l'opérateur.

Colt prend en charge l'interconnexion des sites en RPV, le paramétrage et la télémaintenance des routeurs et la gestion des IP fixes d'Allibert. « Tous ces services sont indispensables et exigent le plus haut niveau de disponibilité, c'est pourquoi nous les avons confiés à l'opérateur », explique Gérard Denis. L'Unica n'a retenu que le service lui garantissant un niveau de QoS constant. Les DNS, les antivirus, les comptes messageries, etc., sont gérés en interne. « La QoS et les temps de réponse de notre liaison sont fondamentaux, car ils nous permettent de travailler avec la VoIP à travers notre réseau ` données ' », explique Jérôme Mercier.

La mise en oeuvre : attention aux délais d'ouverture de ligne

Mais le choix d'une liaison DSL n'est pas toujours simple. Il faut distinguer les offres fondées sur des lignes totalement dégroupées de celles qui reposent sur l'offre de collecte de France Télécom (TurboDSL), car leurs performances et les tarifs ne sont pas identiques. De plus, il existe des liaisons symétriques et asymétriques avec des débits variables, garantis, crêtes (ou Burst), etc. Les offres SHSDL reposent, elles, sur deux paires de cuivre plutôt que sur une. Bref, l'accompagnement d'un spécialiste peut se révéler nécessaire.

Quelle que soit la solution retenue, il est presque toujours obligatoire d'ouvrir une nouvelle ligne analogique pour y installer la liaison ADSL. L'ouverture de la ligne est généralement réalisée par France Télécom ou ses sous-traitants et le reste des opérations - installation et paramétrage des modems et des routeurs - par l'opérateur.

Les délais de mise en oeuvre varient de deux semaines à quatre mois après la commande, selon la durée de l'étude préalable, du type d'accès, de l'équipement existant et des sites concernés. « Ceci est principalement dû à l'intervention de différents prestataires. Sur certains sites, les travaux de câblage entre la tête de ligne de France Télécom et nos équipements informatiques ont retardé la mise en oeuvre », illustre Jean-Luc Henry. L'entreprise a également confié l'administration de son RPV reposant sur Linux à Easter-eggs, un prestataire spécialisé dans les solutions open source. Et elle exploite un nom de domaine, une adresse IP fixe, et l'hébergement Web proposé par son FAI. Autant de services qui nécessitent un minimum de temps pour être mis en place correctement.

Les ressources : prévoir des garanties

La charge liée à l'administration quotidienne d'une liaison DSL est, en revanche, presque nulle. L'essentiel consiste à consulter les journaux des coupe-feu et à réaliser des réglages de temps à autre. Pour le reste, l'opérateur prend généralement en charge la téléadministration des routeurs, voire des coupe-feu de l'entreprise. « La télémaintenance est comprise dans le coût de notre liaison. L'opérateur administre les routeurs et l'interconnexion de nos sites en RPV. Nous prenons en charge la sécurité et la gestion des flux », illustre Gérard Denis, chez Allibert. « Nos liaisons sont administrées par Claranet et Easter-eggs », renchérit Jean-Luc Henry, de l'agence ORC.

Dans ces conditions, les deux éléments les plus importants pour assurer un fonctionnement optimal au quotidien sont la garantie de temps de rétablissement (GTR) et l'engagement de disponibilité du service. Deux clauses assorties de pénalités en cas de non-respect. Les entreprises interrogées ont particulièrement soigné ce point. « Tout marché de l'Unica comporte ces clauses et les pénalités sont appliquées si nécessaire. Mais nous n'avons pas eu à le faire depuis notre migration vers Altitude Telecom », explique Jérôme Mercier. « Comme le délai de notre GTR est de quatre heures, c'est-à-dire trop important au vu de notre activité, nos lignes sont secourues en temps réel par des liaisons Numéris », explique Jean-Luc Henry.

La GTR sous quatre heures est commune à toutes les technologies DSL non sécurisées. « En revanche, un lien SDSL n'a pas plus besoin d'une ligne de secours qu'une traditionnelle LS. Mais elle permet généralement de passer la GTR à deux heures pour un surcoût parfois supérieur à 50 % du coût de la liaison nominale », explique Sébastien Lot. À l'image d'Allibert, beaucoup d'entreprises font l'impasse sur la sécurité. « Nous ne pouvions pas doubler les liaisons. Cela coûtait trop cher pour l'ensemble du dispositif. Nous avons donc choisi Colt Telecom pour sa réputation de fiabilité et de disponibilité réelle des accès, et cela semble suffire », explique Gérard Denis.

Les écueils : l'ouverture de ligne et le paramétrage des routeurs

La mise en oeuvre d'une liaison DSL ne pose généralement pas de problème. Car si la fiabilité des lignes DSL était discutable il y a encore trois ans, ces technologies sont bien maîtrisées aujourd'hui. Les complications de déploiement sont parfois dues à un défaut de configuration des équipements, un routage incorrect ou à un défaut de mise à jour de la plate-forme logicielle du routeur. « Pour différentes raisons - mauvaise qualité de la ligne, desserte interne trop longue, etc. -, il arrive aussi que l'atténuation soit trop importante et ne permette pas la mise en service du raccordement au débit désiré », ajoute Sébastien Lot. Mais, la plupart du temps, c'est surtout la multiplication des intervenants lors de la mise en service des lignes qui génère des problèmes de planification des interventions... « Nous n'avons pas respecté nos délais prévisionnels pour certains sites, en partie à cause de l'intervention de FT en amont », explique Gérard Denis chez Allibert.

Les gains : trois fois moins cher pour le même service

« Notre connexion SDSL est meilleure que celle de notre ancienne LS. Les coupures sont rares et courtes. Un point capital pour notre activité » , explique Michel Schwartz, gérant de l'hébergeur Open Mac, qui a économisé 900 euros HT/mois en migrant d'une LS à 2 Mbit/s (2 500 euros HT/mois) vers une liaison SDSL 2 Mbit/s (1600 euros HT/mois). Allibert a divisé par deux ses coûts et ORC a réduit de deux tiers le budget d'interconnexion de ses agences.

Source: www.01net.com

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