PARIS, 7 mai (AFP) - Tous les abonnés au téléphone fixe ou mobile, quel que soit leur opérateur, devraient bientôt figurer dans un annuaire universel, selon un projet de décret gouvernemental sur lequel le secrétariat d'Etat à l'Industrie a ouvert une consultation publique jusqu'au 31 mai.
Outre leurs coordonnées téléphoniques, les abonnés qui le souhaiteront pourront également faire mentionner leur adresse électronique et/ou leur profession.

Ceux qui, au contraire, ne voudront pas être inscrits, pourront en faire la demande à leur opérateur.

A terme, ce service sera gratuit, contrairement au placement actuel sur la "liste rouge" de France Télécom, facturé 25 francs tous les deux mois. Toutefois, jusqu'au 31 décembre 2002, les opérateurs pourront le subordonner "au paiement d'une somme raisonnable et non dissuasive", prévoit le texte.

Les abonnés auront aussi la possibilité de figurer dans l'annuaire, tout en restreignant les données les concernant: ils pourront exiger par exemple que leur adresse ne soit pas mentionnée ou que leur numéro ne figure pas dans les listes de recherche inversée.

Ils pourront aussi demander que leurs données "ne soient pas utilisées dans des opérations de prospection directe". Là encore, tous ces services seront gratuits.

Aux côtés des coordonnées de chaque abonné mentionné, l'annuaire universel identifiera l'opérateur auquel celui-ci est affilié.

Le décret sur l'annuaire universel devrait être signé d'ici la fin de l'été, selon une source proche du gouvernement. Il vise à transposer en droit français une directive communautaire vieille de plus de trois ans.

Le texte du projet est consultable sur le site internet du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie à l'adresse : www.telecom.gouv.fr

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