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France Télécom veux la tête de MobilComMardi 26 mars 2002 @ 18:53:34 | Auteur: maxFrance Télécom et MobilCom, dont le groupe de Michel Bon détient 28,5%, ont annoncé mardi être parvenus à un "accord conditionnel" qui devrait mener au départ de M. Schmid et à la vente à un groupe de banques de ses parts et celles de son épouse, soit environ la moitié du capital de l'opérateur allemand. L'opération, une fois finalisée, mettra un terme à la guerre ouverte qui oppose depuis janvier les deux groupes. Le tout à moindre frais pour France Télécom, qui ne serait pas contraint de reprendre à son compte MobilCom comme le craignaient initialement les marchés financiers. Pas véritablement une paix des braves, le compromis dévoilé mardi s'apparente plus à "un cessez-le-feu, un armistice", selon le directeur financier de France Télécom Jean-Louis Vinciguerra. "Nous essayons de signer une trêve. Nous mettons fin à nos litiges à condition que M. Schmid quitte la société (MobilCom) en tant qu'actionnaire et en tant que manager", a-t-il expliqué lors d'une conférence téléphonique mardi. Selon France Télécom, l'accord avec MobilCom prévoit que "Gerhard Schmid et ses associés" vendent leurs parts à un groupe de banques, parmi lesquelles pourraient figurer la Deutsche Bank, ABN Amro, la Société Générale et Merrill Lynch, principaux créditeurs de l'opérateur mobile allemand. Sont concernés par l'opération 39,4% du capital contrôlés par M. Schmid et 10,2% entre les mains de son épouse Sybille Schmid-Sindran, auxquels pourrait s'ajouter environ 1% détenu par le financier franco-américain Guy Wyser-Pratte, allié du couple. Fondateur de MobilCom, Gerhard Schmid sera remplacé par un nouveau Pdg nommé en accord entre les futurs actionnaires, selon M. Vinciguerra. France Télécom a exclu de racheter lui-même les parts de M. Schmid. Il a assuré qu'il n'acceptera "en aucun cas" un accord l'obligeant à reprendre ensuite les parts vendues aux banques par le patron de MobilCom. Selon l'opérateur français, la vente des parts du clan Schmid n'entraînera pas d'offre publique d'achat (OPA) sur la totalité de MobilCom, comme l'exige la législation allemande en cas de franchissement du seuil de 30% du capital d'une société. "Chacune des banques va acheter un pourcentage inférieur à 30%", a indiqué M. Vinciguerra. L'accord dévoilé mardi a fait grimper l'action France Télécom à la Bourse de Paris. A 13H00, le titre gagnait 3,24% à 34,77 euros. France Télécom a insisté sur le caractère encore "conditionnel" du compromis. La vente des parts du clan Schmid ne sera conclue que dans "quelques semaines", a souligné M. Vinciguerra. La prudence de France Télécom s'explique par les retournements du Pdg de MobilCom qui, ces dernières semaines, a tué dans l'oeuf chaque début d'apaisement du conflit avec son actionnaire français. France Télécom et M. Schmid s'opposaient depuis janvier sur le montant des investissements de MobilCom dans la téléphonie mobile UMTS. Le groupe de Michel Bon dénonçait aussi les conditions de la montée récente de Mme Schmid au capital de MobilCom. France Télécom a réitéré mardi son intention de marier à terme MobilCom avec un autre opérateur mobile allemand, dans lequel sa participation déjà minoritaire serait encore plus diluée. AFP | 26.03.02 | 13h47 |
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