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IPv6

Lundi 25 mars 2002 @ 23:18:13  |  Auteur: max
Rechercher dans Telecom info divers
IPv6, le nouveau protocole d'Internet.....


• LE MONDE | 22.03.02 | 11h40 • MIS A JOUR LE 22.03.02 | 12h00 L'explosion du réseau mondial engendre une pénurie des combinaisons de chiffres identifiant les ordinateurs connectés. D'où le passage à un système aux capacités presque illimitées.
Internet est victime de son succès. La croissance exponentielle du nombre de machines connectées au réseau va rendre obsolète le protocole régissant les échanges d'informations sur Internet (IPv4) et permettant d'allouer une adresse à chaque terminal qui se connecte à la Toile. Ce protocole doit donc progressivement être remplacé. C'est, en substance, ce qu'ont rappelé les participants à l'IPv6 Forum, qui s'est tenu à Madrid du 13 au 15 mars. La tenue du forum, qui regroupe un grand nombre d'acteurs d'Internet et des télécommunications, a fait écho à une communication de la Commission européenne qui appelait, fin février, les Etats membres et le secteur privé à se mobiliser pour promouvoir le nouveau protocole.
Le déploiement de cette norme, testée depuis le milieu des années 1990 dans le monde académique, permettra au Réseau de poursuivre sa croissance au-delà des ordinateurs. Il sera en effet indispensable au développement de l'Universal Mobile Telecommunications System (UMTS) et de l'Internet mobile comme à celui de la domotique en réseau. Le standard actuel, qui prévoit un codage des adresses sur 32 bits (une succession de quatre séries de chiffres telle que : 64.231.174.167) permet l'octroi d'un nombre d'adresses IP - le code identifiant chaque machine connectée au réseau - plafonné à environ 4 milliards. " IPv6 permet de coder des adresses IP sur une longueur quatre fois plus grande, c'est-à-dire 128 bits, explique Tayeb Ben Meriem, responsable du pôle IPv6 de France Telecom R & D. Il en résulte des capacités d'adressage presque infinies. C'est-à-dire de l'ordre de 4 milliards à la puissance quatre." Lorsqu'IPv4 a été conçu au début des années 1970, il n'existait qu'une centaine d'ordinateurs en réseau. Quatre milliards d'adresses disponibles, cela semblait alors largement suffisant. Aujourd'hui, on est proche de la pénurie. "Une pénurie inégalement distribuée car la politique d'attribution des adresses IP a permis, selon Tayeb Ben Meriem, aux Etats-Unis de détenir, sans forcément les utiliser, environ 70 % des adresses disponibles."
UNE TROISIEME GENERATION
Le nouveau standard devrait se développer plus rapidement en Asie où le manque d'adresses est le plus fort. Jean-Marc Barozet, consultant chez Cisco, le principal constructeur de routeurs (les "aiguilleurs" d'Internet), confirme qu'"aujourd'hui, une part importante du déploiement d'IPv6 se situe au Japon". En Europe, ajoute-t-il, "les entreprises n'ont pas encore un fort besoin de franchir le pas". Le basculement ne se fait pas sans mal, car tous les maillons de la chaîne - logiciels, systèmes d'exploitation, routeurs, etc. - doivent être adaptés à la nouvelle norme.
De plus, les deux protocoles doivent cohabiter sur les mêmes équipements. "En aucun cas le basculement d'un protocole à l'autre ne se fait de façon brutale, explique Laurent Toutain, maître de conférences à l'Ecole nationale supérieure des télécommunications de Bretagne (ENST-Bretagne) et coauteur de IPv6, théorie et pratique(éd. O'Reilly). Les choses se passent un peu comme au jeu de go, où l'on doit placer une par une ses pièces autour de celles de l'adversaire." Aujourd'hui, poursuit le chercheur, "99,99 % du trafic mondial repose encore sur IPv4". La majorité du trafic IPv6 circulant aujourd'hui sur Internet provient encore largement d'"îlots IPv6 dans une mer IPv4", comme les décrit Laurent Toutain. Dans les cinq à dix prochaines années, la tendance devrait lentement s'inverser.
L'arrivée massive sur le marché de nouveaux terminaux connectés en permanence au réseau et, notamment, des terminaux téléphoniques de troisième génération, créera une forte demande d'adresses et devrait accélérer ce processus. De même, d'ailleurs, que les nouvelles applications domotiques. "Aujourd'hui, il est nécessaire de configurer manuellement toute connexion au réseau, ce qui est une opération relativement complexe, explique Tayeb Ben Meriem. Le protocole IPv6 contient une fonction d'autoconfiguration qui simplifiera grandement la procédure de connexion." Une simplification nécessaire à la mise en réseau d'appareils d'usage courant et à l'émergence de nouvelles applications comme, par exemple, un caméscope capable de se connecter directement au Réseau sans le truchement d'un PC.
Lors des premiers tests, IPv6 a souvent été présenté comme offrant une meilleure qualité de service que son prédécesseur. Les paquets IPv6 incluent un "en-tête" permettant d'en acheminer certains en priorité. Un atout pour les applications nécessitant un débit stable et continu, comme le téléphone sur Internet (VoIP) ou la télémédecine... Mais, rappelle Jean-Marc Barozet, "ce qui poussera à la migration vers IPv6, ce sont surtout les possibilités d'adressage, car le principe des paquets prioritaires a été adapté à IPv4".
Dans le cas particulier des réseaux sans fil de troisième génération, le nouveau standard offrira néanmoins un avantage. "Lorsque la connexion saute d'un sous-réseau à un autre, la continuité du débit est interrompue avec IPv4, ce qui ne se produit pas avec le protocole de mobilité d'IPv6", explique Thomas Noël, chercheur à l'université Louis-Pasteur de Strasbourg.
Stéphane Foucart
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Emprunter les routes principales
Outre la pénurie d'adresses IP, la croissance du nombre de machines connectées à Internet entraîne une explosion des tables de routage, c'est-à-dire des listes de chemins possibles pour le transport d'une information. Plus Internet grossit, plus les routeurs, ces machines chargées d'aiguiller le flux de données, peinent "à -voir'' tous les chemins possibles qui mènent d'un point à un autre du réseau". Ce nombre de routes possibles croît en fonction du nombre de machines connectées.
"En changeant le mode de hiérarchisation des tables de routage, IPv6 permet de soulager d'un facteur 10 les machines", précise M. Ben Meriem, de France Télécom. Celles-ci ne sont plus obligées d'"envisager" tous les chemins qui mènent d'un point à un autre. Elles ne doivent plus retenir que les routes principales. A la clé : une circulation des paquets IP plus rapide et une croissance de l'Internet qui peut se poursuivre sans changement matériel majeur.

• LE MONDE | 22.03.02 | 11h40.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 23.03.02

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