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L'ART et la BLR

Mardi 27 novembre 2001 @ 22:06:16  |  Auteur: boiboisse
Rechercher dans Telecom info divers
Dans une interview à nos confrères de Communications & Stratégies , Jean-Michel Hubert soutient les choix de l'ART en matière de Boucle locale radio (BLR), malgré l'échec patent des déploiements en France.
A ce jour, FirstMark, seul opérateur crédité d'un déploiement significatif, peine à trouver des clients et Fortel (aujourd'hui rebaptisé Squadran) a du être repris par LDCom après le retrait d'UPC, repoussant un peu plus l'ouverture promise de services BLR à haut débit pour les particuliers.

La situation ne semble pas troubler le président Hubert, qui justifie les choix d'attribution des licences. "L'examen des candidatures a conduit (l'ART, NDLR) à choisir les opérateurs qui étaient le mieux à même de remplir les exigences (de couverture et d'investissements, NDLR) et qui pouvaient le justifier."déclare-t-il notamment à notre confrère. "Cette capacité à justifier leurs engagements était un critère de sélection spécifique . Il ne s'agissait pas de les croire sur parole, mais bien de disposer d'une évaluation objective de leur capacité à financer ces engagements."

"Retournement de situation"

Pour Jean-Michel Hubert, l'ART n'a pas fait de mauvais choix. C'est le marché qui "a connu depuis lors un retournement de situation que personne n'avait prévu". Et d'ajouter : " Il est toujours facile, a posteriori, de jeter le bébé avec l'eau du bain ; mais je ne me souviens pas avoir vu des voix s'élever contre nos choix, au moment où ils ont été faits.(les commentateurs, dont R&T, ont soulevé à l'époque des remarques sur le fait que les attributaires étaient tous des nouveaux entrants, sans base d'abonnés et que les opérateurs en place avaient été systématiquement écartés ou mal traités NDLR) En tout état de cause, je les assume pleinement et je puis vous assurer que la France est l'un des rares pays où la boucle locale radio se déploie effectivement."

Un bilan contradictoire au discours

Comment alors interpréter les dernières déclarations du même Jean-Michel Hubert lors des journées de l'IDATE : « Le développement de la Boucle locale radio est plus lent et plus difficile que prévu et nous examinerons les situations en tirant toutes les conséquences des activités de opérateurs dans ce domaine ». A l'épreuve des faits, l'autorité de régulation devra prendre un certain nombre de mesures, dont des retraits de licences pour s'adapter à la situation. L'entourage du président de l'ART a confirmé cette option de retrait de licence et de ré-attribution de fréquence en marge des journées Internationales de l'IDATE.

Il est peut être utile de rappeler que les choix de l'ART, à l'époque des attributions de licences, avaient fait lever plus d'un sourcil. L'Autorité avait, en effet, écarté des opérateurs disposant d'une assise financière solide, au profit de nouveaux entrants, pour l'essentiels inconnus ou peu expérimentés dans le domaine des télécoms et ne disposant pas de base de clientèle sur laquelle appuyer leur développement. Rappelons également que les engagements de couverture prévus pour certaines régions relèvent tout au plus du symbole, sinon de la plaisanterie. En Auvergne, Corse ou Limousin, l'installation d'un émetteur dans la capitale de région suffit souvent à remplir l'ambitieux cahier des charges de l'ART.

Cela n'empêche pourtant pas Jean-Michel Hubert d'affirmer que "le déploiement de boucles locales radio, parallèlement au dégroupage, constitue pour l'Autorité un enjeu majeur"... de discours ?

Christophe BARDY/ Eric DOMAGE

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